mercredi 28 juin 2017

POP CORN & FÊTE DU CINÉMA : CE QUI NOUS LIE, IT COMES AT NIGHT, CREEPY.




L'odeur du pop corn et le confort des fauteuils rouges m'avait bien manqué dans cette période chargée. La programmation de ces deux dernières semaines était bien trop alléchantes pour ne pas aller dans les salles de cinéma. Trois séances, trois pays, trois univers bien différents mais des attentes de l'année 2017.


Ce qui nous lie de Cédric Klapisch.



Synopsis : Jean a quitté sa famille et sa Bourgogne natale il y a dix ans pour faire le tour du monde. En apprenant la mort imminente de son père, il revient dans la terre de son enfance. Il retrouve sa sœur, Juliette, et son frère, Jérémie. Leur père meurt juste avant le début des vendanges. En l’espace d’un an, au rythme des saisons qui s’enchaînent, ces 3 jeunes adultes vont retrouver ou réinventer leur fraternité, s’épanouissant et mûrissant en même temps que le vin qu’ils fabriquent.

Je suis passée du rire aux larmes devant ce film. C'était une des grosses attentes de 2017. J'aime beaucoup le cinéma de Klapisch, aussi bien au niveau technique que émotions. Fini les histoires d'amour, les galères financières ou les retrouvailles d'une bande de potes à un mariage d'un de leurs potes d'Erasmus, maintenant on parle de fraternité, de vin, d'héritage familial, des racines de chacun. Et là tout est réuni pour passer un bon moment de cinéma. Niveau casting, le trio Pio Marmaï, Ana Girardot, François Civil, fonctionne à merveille, une complicité qui transparait à l'écran. Après la séance, j'avais envie de me taper une cuite avec François Civil et de réserver des vacances en Bourgogne.


It Comes At Night de Trey Edward Shults.



Synopsis : Alors que le monde est en proie à une menace terrifiante, un homme vit reclus dans sa propriété totalement isolée avec sa femme et son fils. Quand une famille aux abois cherche refuge dans sa propre maison, le fragile équilibre qu'il a mis en place est soudain bouleversé.

Une promesse et une attente qui retombe comme un soufflé d'un candidat trop stressé à Top Chef. Si l'affiche et la bande annonce pouvaient faire penser à un film à classer en épouvante horreur, ça fera des déçus, on est plus dans le domaine du drame post-apocalyptique. On y retrouve les codes et thématiques classiques de ce sous-genre : repli sur soi d'une communauté, peur de l'autre, manque de confiance envers l’extérieur. Dès la première séquence, on rentre directement dans le bain, et ça annonçait du pathos dès le départ avec une famille en deuil. Pourtant tout commençait bien, une ambiance glauque, plein de questions chez le spectateur sur le pourquoi de cette contamination/infection, la gestion de la vie de famille, des biens de nécessité. Mais c'est tellement sous - exploité au final, on ne sait rien de cette menace extérieure. De plus, je souligne quelques problèmes de rythme, malgré quelques tentatives de rebondissements, le film ne m'a jamais vraiment entrainé dans son histoire. Au final, un huis clos qui m'a rendu claustrophobe, et donné envie de quitter au plus vite la salle de cinéma.

Toutefois, il y a quelques points positifs. Le casting est vraiment le bon point du long métrage. C'est un plaisir de retrouver Christopher Abbot après Girls et l'excellent James White. La maison de la famille est un personnage en elle-même. Elle est totalement flippante, toutes ses séquences de nuit avec le jeune Travis qui se promène avec sa lampe torche, me donne envie de ne jamais quitter ma chambre pour des virées nocturnes.


Creepy de Kiyoshi Kurosawa :


Synopsis : Un ancien détective suspecte son voisin d’être impliqué dans une disparition sur laquelle il a enquêté des années auparavant.

Une seconde déception pour cette fête du cinéma. Et pourtant ça s'annonçait bien, un ancien inspecteur qui devient prof à la fac pour enseigner la psychologie criminelle, ça sonne comme un pitch d'une série américaine (d'ailleurs plusieurs références façon humour noir au FBI). Mais le mystère se cache dans l'affaire qui va occuper tout le film, des disparitions de familles mais surtout des voisins très étranges. Je crois que j'ai trouvé le voisin le plus flippant du monde. C'est là que le film marche, c'est que le monstre se cache à votre porte, à quelques mètres de votre jardin, et il est diaboliquement interprété. Une ambiance glauque, des personnages qui vont peu à peu tomber dans le piège du psychopathe comme dans une toile d'araignée, tout est là pour régaler les fans du genre.

Niveau mise en scène, on est dans du très haut niveau, la photographie est magnifique, la tension est de plus en plus forte dans les dernières minutes du film tout en gardant une certaine sobriété, ce qui reproche parfois aux films US. Ce qui est dommage, c'est que toutes les clés ne sont pas forcément données au spectateur afin de comprendre ce personnage intriguant, Nishino.


& vous, racontez moi votre fête du cinéma?
xoxo, Votre Petit Scarabée.

1 commentaire:

  1. J'ai vu It Comes at Night aussi et comme toi, j'ai été un peu déçue. Je suis clairement restée sur ma faim, on n'a pas de dénouement, peu d'explications, trop de zones d'ombres non éclaircies à la fin du film. Mais j'ai beaucoup aimé l'ambiance et l'aspect glauque de ce film !
    Les autres je ne les ai pas vus, mais bien envie de voir Creepy du coup :)

    RépondreSupprimer